Cet article vise à dresser un cadre historico-littéraire des écritures de la judéité dans l’après Auschwitz et de leurs enjeux principaux à travers quelques exemples significatifs, tels ceux de Georges Perec, Patrick Modiano, Cécile Wajsbrot et Marc Weitzmann. En particulier, il s’agit de comprendre de quelle façon les générations d’après, ne pouvant témoigner directement du génocide, empruntent de voies nouvelles pour dire ce vide fondateur. Ce sont des écritures qui trouvent au tournant des années 1970-1980 des moyens d’expression privilégiés dans l’autofiction et plus en général, dans des formes hybrides, mettant en scène un questionnement à jamais inachevé sur l’Histoire et sur l’identité juive. This article aims to depict the historical situation of Jewish writing after Auschwitz and to show its concerns through some significant examples, such as Georges Perec, Patrick Modiano, Cécile Wajsbrot, and Marc Weitzmann. In particular, the purpose of this work is to understand how the second generation after the holocaust, not being able to testify directly about this event, tries to find new ways to express this original void. In the late 70s these writings chose the “autofiction” and more generally the hybrid forms, as best means of expression, showing their endless questioning about History and Jewishness.

Comment se dire Juif après la Shoah? Les enjeux identitaires d'une écriture heuristique: Perec, Modiano, Wajsbrot et Weitzmann

Quaglia, Elena
2015-01-01

Abstract

Cet article vise à dresser un cadre historico-littéraire des écritures de la judéité dans l’après Auschwitz et de leurs enjeux principaux à travers quelques exemples significatifs, tels ceux de Georges Perec, Patrick Modiano, Cécile Wajsbrot et Marc Weitzmann. En particulier, il s’agit de comprendre de quelle façon les générations d’après, ne pouvant témoigner directement du génocide, empruntent de voies nouvelles pour dire ce vide fondateur. Ce sont des écritures qui trouvent au tournant des années 1970-1980 des moyens d’expression privilégiés dans l’autofiction et plus en général, dans des formes hybrides, mettant en scène un questionnement à jamais inachevé sur l’Histoire et sur l’identité juive. This article aims to depict the historical situation of Jewish writing after Auschwitz and to show its concerns through some significant examples, such as Georges Perec, Patrick Modiano, Cécile Wajsbrot, and Marc Weitzmann. In particular, the purpose of this work is to understand how the second generation after the holocaust, not being able to testify directly about this event, tries to find new ways to express this original void. In the late 70s these writings chose the “autofiction” and more generally the hybrid forms, as best means of expression, showing their endless questioning about History and Jewishness.
2015
judéité Shoah Perec Modiano Wajsbrot Weitzmann
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11562/935860
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