Le volume propose une nouvelle approche à la notion de savoir au temps présent, notamment dominé par l’internet, les media électroniques et les systèmes intelligents. Dans une société qui se transforme de façons moins et moins traditionnelles et dans la quelle l’homme pensant a manifestement perdu son centralité, il s’agit d’achever une compréhension des idées, cultures et conflits fondée sur de systèmes qui s’organisent et se stabilisent par soi. Ce qui reste c’est l’individu, qui obtient son savoir individuel par interaction avec les savoirs généraux qui sont maintenant à sa disposition par l’intelligence artificielle et les textes numérisés. En effet, on fait ça tous les jours quand on se met à écrire sur l’ordinateur. Le concept central de cet ouvrage est donc, d’abord, celui de l’auto-organisation d’un système des savoirs fondé sur la « relation entre concepts, expériences et actions ». Le savoir fait la culture et la culture le savoir. Les expériences et les actions sont déjà savoir car ils présupposent des réseaux conceptuels. C’est le contexte établi par le sujet entre concept, expérience et action ce qui garantit la connaissance, pas plus d’adéquation à un savoir à partir duquel on la déduit. Le savoir à lieu dans a constitution du procès et dans la fondation et création d’un procès qui se maintient par soi (p. 48sg.) Le texte est jalonné de repères hegeliens qui illustrent et complètent le propos. Les paragraphes sont brefs, le propos est clair, le vocabulaire choisi : il s’agit d’un ouvrage qui garde au futur, au sens propre du terme. Table des matières : Introduction (p. 9-13). Premier chapitre Ordre historique des sociétés de la connaissance dans la culture occidentale (p. 17-65). Deuxième chapitre La dynamique du savoir (p. 67-142). Troisième chapitre L’individu dans le cosmos du savoir et la perte du sujet (p. 143-232). Quatrième chapitre Le progrès dans la stabilisation du savoir (p. 233-232). Cinquième chapitre Le savoir dans la culture et la culture du savoir (p. 301-335). Conclusion (p. 337-339). Bibliographie (p. 341-347).

Compte-rendu de Wolfgang Neuser, Wissen begreifen (Berlin: Springer VS, 2013)

POZZO, Riccardo
2013-01-01

Abstract

Le volume propose une nouvelle approche à la notion de savoir au temps présent, notamment dominé par l’internet, les media électroniques et les systèmes intelligents. Dans une société qui se transforme de façons moins et moins traditionnelles et dans la quelle l’homme pensant a manifestement perdu son centralité, il s’agit d’achever une compréhension des idées, cultures et conflits fondée sur de systèmes qui s’organisent et se stabilisent par soi. Ce qui reste c’est l’individu, qui obtient son savoir individuel par interaction avec les savoirs généraux qui sont maintenant à sa disposition par l’intelligence artificielle et les textes numérisés. En effet, on fait ça tous les jours quand on se met à écrire sur l’ordinateur. Le concept central de cet ouvrage est donc, d’abord, celui de l’auto-organisation d’un système des savoirs fondé sur la « relation entre concepts, expériences et actions ». Le savoir fait la culture et la culture le savoir. Les expériences et les actions sont déjà savoir car ils présupposent des réseaux conceptuels. C’est le contexte établi par le sujet entre concept, expérience et action ce qui garantit la connaissance, pas plus d’adéquation à un savoir à partir duquel on la déduit. Le savoir à lieu dans a constitution du procès et dans la fondation et création d’un procès qui se maintient par soi (p. 48sg.) Le texte est jalonné de repères hegeliens qui illustrent et complètent le propos. Les paragraphes sont brefs, le propos est clair, le vocabulaire choisi : il s’agit d’un ouvrage qui garde au futur, au sens propre du terme. Table des matières : Introduction (p. 9-13). Premier chapitre Ordre historique des sociétés de la connaissance dans la culture occidentale (p. 17-65). Deuxième chapitre La dynamique du savoir (p. 67-142). Troisième chapitre L’individu dans le cosmos du savoir et la perte du sujet (p. 143-232). Quatrième chapitre Le progrès dans la stabilisation du savoir (p. 233-232). Cinquième chapitre Le savoir dans la culture et la culture du savoir (p. 301-335). Conclusion (p. 337-339). Bibliographie (p. 341-347).
2013
9783658007560
esperienza; concetti
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