Quelques remarques au sujet de l'héritage beckettien dans le domaine de la danse contemporaine amènent à une comparaison entre le ballet L'Heure exquise (1998) de Maurice Béjart et la première partie de Seule? de Dupuy (2002). Ces créations, toutes les deux inspirées d'Oh les beaux jours, abordent des thèmes semblables – la solitude et le temps, la mémoire et le mouvement, la vie te la danse –dans une perspective pour ainsi dire autobiographique. Pourtant, en faisant appel à une gestuelle et à une théâtralité profondément différentes, ces chorégraphes explorent diverses manières de rendre à la Winnie immobilisée de Beckett, ne fût-ce que pendant quelques instants, l'usage de ses jambes.
Filiations choréraphiques: Winnie selon Béjart et chez les Dupuy
GENETTI, Stefano
2011-01-01
Abstract
Quelques remarques au sujet de l'héritage beckettien dans le domaine de la danse contemporaine amènent à une comparaison entre le ballet L'Heure exquise (1998) de Maurice Béjart et la première partie de Seule? de Dupuy (2002). Ces créations, toutes les deux inspirées d'Oh les beaux jours, abordent des thèmes semblables – la solitude et le temps, la mémoire et le mouvement, la vie te la danse –dans une perspective pour ainsi dire autobiographique. Pourtant, en faisant appel à une gestuelle et à une théâtralité profondément différentes, ces chorégraphes explorent diverses manières de rendre à la Winnie immobilisée de Beckett, ne fût-ce que pendant quelques instants, l'usage de ses jambes.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.