Écrit en 1479 et imprimé posthume la première fois en 1515, le De inventione dialectica est un traité sur la méthode qui va bien au-delà de a logique du nominalisme scholastique en accomplissant les objectives proposés par Platon, Aristote, Cicéron, Boèce et Pétrarque. Ce que Agricola envisage est une méthode universelle qui soit diverse à la fois du pluralisme méthodique d’Aristote en impliquant d’abord aucune des liens à l’éthique que Valla avait imposé à la dialectique. Agricola entend la dialectique comme la méthode de toutes sciences ; la grammaire et la rhétorique lui étant soumise ; et en accord avec Pétrarque et Valla il réclame la restauration du primat de l’usage classique latin contre le jargon scholastique médiéval. Wilhelm Risse a souligné l’idéal psychagogique qu’inspire la devotio moderna des Fraterherren de Deventer auprès ceux Agricola reçu sa formation, qui réclament une philosophie pratique, dévote et tout à fait intérieure en exigeant que toute connaissance ait pour bût le développement des facultés de l’homme en tant qu’être rationnel et morale. L’homme nécessite une approche à la vie pratique et individualisée, non un approche intellectuel. Le DID serait d’abord selon Risse la « sachlich bedeutsamste und historisch einflußreichste Werk der ciceroniasierenden Rhetorikdialektik ». La découverte de la fondation (inventio) et ses élaborations critiques (dispositio et judicium) font de la dialectique une science logico-méthodique. Valla ayant basée l’inventio sur les données de la langue, Agricola la base sur les lois de la logique. Les enjeux de la rhétorique se limitent à l’expression verbale (elocutio), à la reprise d’une argumentation (memoria) et à l’exposition d’un processus logique qui a déjà eu place (pronuntiatio).
Le syllogisme topique chez Agricola
POZZO, Riccardo
2009-01-01
Abstract
Écrit en 1479 et imprimé posthume la première fois en 1515, le De inventione dialectica est un traité sur la méthode qui va bien au-delà de a logique du nominalisme scholastique en accomplissant les objectives proposés par Platon, Aristote, Cicéron, Boèce et Pétrarque. Ce que Agricola envisage est une méthode universelle qui soit diverse à la fois du pluralisme méthodique d’Aristote en impliquant d’abord aucune des liens à l’éthique que Valla avait imposé à la dialectique. Agricola entend la dialectique comme la méthode de toutes sciences ; la grammaire et la rhétorique lui étant soumise ; et en accord avec Pétrarque et Valla il réclame la restauration du primat de l’usage classique latin contre le jargon scholastique médiéval. Wilhelm Risse a souligné l’idéal psychagogique qu’inspire la devotio moderna des Fraterherren de Deventer auprès ceux Agricola reçu sa formation, qui réclament une philosophie pratique, dévote et tout à fait intérieure en exigeant que toute connaissance ait pour bût le développement des facultés de l’homme en tant qu’être rationnel et morale. L’homme nécessite une approche à la vie pratique et individualisée, non un approche intellectuel. Le DID serait d’abord selon Risse la « sachlich bedeutsamste und historisch einflußreichste Werk der ciceroniasierenden Rhetorikdialektik ». La découverte de la fondation (inventio) et ses élaborations critiques (dispositio et judicium) font de la dialectique une science logico-méthodique. Valla ayant basée l’inventio sur les données de la langue, Agricola la base sur les lois de la logique. Les enjeux de la rhétorique se limitent à l’expression verbale (elocutio), à la reprise d’une argumentation (memoria) et à l’exposition d’un processus logique qui a déjà eu place (pronuntiatio).I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.