Cette contribution se porte sur un passage des Mémorables qui semble être la base de toute l’interprétation de la pensée de Socrate par Walter Friedrich Otto : il s’agit de la théorie des « lois non écrites (agraphoi nomoi) » (Mem. IV‚ 4‚ 19-25). Dans ce passage‚ Socrate‚ après de longs entretiens avec Hippias sur le problème de l’identification entre « légal (novmimon) » et « juste (divkaion) »‚ attire son attention sur la question des lois non écrites. Comme Leo Strauss l’a remarqué‚ cette transition se produit soudainement‚ et n’a probablement d’autre justification que le fait que Socrate n’a jusque-là pas réussi à prouver que « légal » et « juste » sont la même chose. En effet‚ c’est seulement au terme de ce passage (IV‚ 4‚ 25)‚ qu’il devient clair que l’identité entre « légal » et « juste » « est agréable aux dieux (toi'" qeoi'" ajrevskei) »‚ donc également indispensable si l’on suppose l’existence d’une norme non écrite‚ selon laquelle loi (novmo") et justice (divkh) coïncident d’une façon absolue
SOCRATE ET LA CONFIANCE DANS LES AGRAPHOI NOMOI (Xénophon‚ Mémorables‚ IV‚ 4‚ 19-25) Réflexions sur les socratica de Walter Friedrich Otto
stavru
2008-01-01
Abstract
Cette contribution se porte sur un passage des Mémorables qui semble être la base de toute l’interprétation de la pensée de Socrate par Walter Friedrich Otto : il s’agit de la théorie des « lois non écrites (agraphoi nomoi) » (Mem. IV‚ 4‚ 19-25). Dans ce passage‚ Socrate‚ après de longs entretiens avec Hippias sur le problème de l’identification entre « légal (novmimon) » et « juste (divkaion) »‚ attire son attention sur la question des lois non écrites. Comme Leo Strauss l’a remarqué‚ cette transition se produit soudainement‚ et n’a probablement d’autre justification que le fait que Socrate n’a jusque-là pas réussi à prouver que « légal » et « juste » sont la même chose. En effet‚ c’est seulement au terme de ce passage (IV‚ 4‚ 25)‚ qu’il devient clair que l’identité entre « légal » et « juste » « est agréable aux dieux (toi'" qeoi'" ajrevskei) »‚ donc également indispensable si l’on suppose l’existence d’une norme non écrite‚ selon laquelle loi (novmo") et justice (divkh) coïncident d’une façon absolueFile | Dimensione | Formato | |
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